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Podcast George Sand

Her life is a masterpiece, her heart clinging to her mind, troubled by the grandeur visible in her stories; her appearance is masculine, she is free as a man and calls herself George. Amantine Aurore Lucile Dupin de Francueil, Baroness Dudevant was one of the pioneers of feminist thought at the end of the 19th century, whose pen had nothing to envy to Hugo. She made use of the freedom forbidden to women, which men, respectful of convention, practiced only sparingly. She was freer than men and women combined, like a fierce desire to shake up social codes.

 

In her Berrichon chateau or in Parisian cafés, she could be found with the greatest writers and composers of the day, dressed as they were and exchanging views on men's affairs, especially politics.

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How she wanted to join political parties to defend proletarians against a republic that was murdering them! And why not write for the provisional government set up during the revolution while we're at it!

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She dared and earned respect for it. “Je pleure une morte et je salue une immortelle” (I mourn a dead woman and salute an immortal), as Victor Hugo said at her funeral, for yes, she did immortalize herself with her wildly contemporary works. She still shines with her aura, the one who read for hours at a time next to her beloved grandmother under the giant tree in her Nohant home, the one who bathed naked in rivers after hours of riding her horse through the countryside, thus shaking up the codes of what a little girl's day must have been like in those days. A decisive freedom that would stay with her for the rest of her life.

GEORGE SAND

Sa vie est un chef d’œuvre, son cœur accroché à son esprit trouble par sa grandeur visible dans ses récits ; son apparence est masculine, elle est libre comme un homme et se fait appeler George. Amantine Aurore Lucile Dupin de Francueil, baronne Dudevant est une des pionnières de la pensée féministe de la fin du XIXème siècle dont la plume n’avait rien à envier à Hugo. Elle usait de la liberté interdite aux femmes que les hommes, respectueux des conventions, ne pratiquaient qu’avec parcimonie. Elle était alors plus libre que les hommes et les femmes réunis, comme une envie farouche de bousculer les codes sociaux.

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Dans son château berrichon ou dans les cafés parisiens on la croisait avec les plus grands écrivains et compositeurs de cette époque, habillée comme eux et échangeant sur des affaires d’homme et notamment la politique.

Comme elle y allait à vouloir intégrer des partis politiques pour défendre les prolétaires contre une république qui les assassine ! Et pourquoi pas écrire pour le compte du gouvernement provisoire instauré à la révolution pendant qu’on y est !

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Elle osait et se faisait respecter pour cela. « Je pleure une morte et je salue une immortelle » dira Victor Hugo à son enterrement, car oui elle s’est immortalisée par ses œuvres d’une contemporanéité folle. Elle brille encore par son aura, celle qui lisait des heures durant près de sa chère grand-mère sous l’arbre géant de la demeure de Nohant, celle qui se baignait nue dans les rivières après avoir parcouru des heures durant les campagnes à dos de cheval, bousculant ainsi par ces simples activités bucoliques les codes de ce que devaient être les journées des petites filles de ce temps-là. Une liberté décisive qui se tiendra au fond de son cœur jusqu’à sa mort.

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Tout comme Colette qui la succède dans ce parcours au féminin elle est un symbole d’émancipation des femmes par son vécu et ses écrits.

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© Marie Ridoux

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