.jpg)
César 2020, Adèle Haenel is seated in the Salle Pleyel to defend ‘le portrait de la jeune fille en feu’, Héloïse, which she plays to perfection. It's the story of a young woman promised to a man she doesn't know in 18th century Brittany. The story takes a turn when a painter, Marianne, is hired to paint a portrait of Héloïse for the purposes of engagement. The chemistry between them is palpable. It's a relationship that gradually becomes the emotional heart of the film, transcended by powerful dialogue and captivating visual escapes. Adèle Haenel plays a woman who asserts her freedom and individuality. It's a role that suits her. Adèle is Héloïse, an emblematic figure of female resistance to constraint and the norm.
​
A few months earlier, she had made headlines by courageously accusing director Christophe Ruggia of sexual assault when she was a minor. So when Roman Polanski, who is the subject of several accusations of rape and sexual assault, was awarded a César, she left the auditorium, stirring up controversy. This portrait on a red background is the one Marianne painted of Adèle that day, sealing her commitment to the fight against violence against women, and particularly to the #meetoo movement in the world of cinema. In this portrait, she is wearing flowers whose etymology comes from the glaive, the white gladiolus. A knight in shining armour for women, she is now raising her sword against imperialism, patriarchy and capitalism.
​
Adèle Haenel embodies a new generation of artists who are not afraid to stand up and take a stand on crucial societal issues. Through her courage and commitment, she is helping to break the silence around violence against women, giving a voice to those who cannot speak out. Through her journey, she reminds us that change is possible and that everyone has a role to play in the fight for equality and justice.
ADELE HAENEL
César 2020, Adèle Haenel est assise dans la salle Pleyel pour défendre « le portrait de la jeune fille en feu », Héloïse, qu’elle interprète à merveille. L’histoire d’une jeune femme promise à un homme qu’elle ne connait pas au XVIIIème siècle en Bretagne. L'histoire prend un tournant lorsqu'une artiste peintre, Marianne, est engagée pour réaliser un portrait d'Héloïse à des fins d'engagement. Entre elles, l'alchimie est palpable. Une relation qui devient progressivement le cœur émotionnel du film, transcendé par des dialogues puissants et des échappées visuelles captivantes. Adèle Haenel interprète alors une femme qui affirme sa liberté et son individualité. Ce rôle lui ressemble. Adèle est Héloïse, une figure emblématique de la résistance féminine contre la contrainte et la norme.
​
Quelques mois auparavant elle faisait la une des médias en accusant courageusement le réalisateur Christophe Ruggia d'agression sexuelle survenue lorsqu'elle était mineure. Alors quand Roman Polanski, qui fait l'objet de plusieurs accusations pour viol et agressions sexuelles, se voit récompensé par un césar, elle quitte la salle créant la polémique. Ce portrait sur fond rouge c’est celui que Marianne aurait fait d’Adèle ce jour là scellant son engagement dans la lutte contre les violences faites aux femmes et particulièrement aux côtés du mouvement #meetoo dans la sphère du cinéma. Dans ce portrait, elle arbore des fleurs dont l’étymologie provient du glaive, le glaïeul blanc. Chevaleresse à la défense des femmes elle élève aujourd’hui son glaive contre l’impérialisme, le patriarcat et le capitalisme.
​
Adèle Haenel incarne une nouvelle génération d'artistes qui n'hésitent pas à se lever et à prendre position sur des enjeux sociétaux cruciaux. Par son courage et son engagement, elle aide à briser le silence autour des violences faites aux femmes, offrant une voix à celles qui ne peuvent pas parler. À travers son parcours, elle rappelle que le changement est possible et que chacun a un rôle à jouer dans la lutte pour l'égalité et la justice.
.